Installé dans un transat vibrant avec vue sur le ciel, chaque spectateur est invité à s'abandonner à une écoute tactile pour un voyage onirique.
Une écoute vibratoire
Sur la structure des transats, des moteurs électriques qui retransmettent les vibrations du son. Autour du public, 8 hauts-parleurs pour une perception à 360°. Au centre, deux enceintes basses fréquences qui donnent chair et velouté au son.
Ce dispositif d’écoute globale rappelle en partie les conditions de perception intra-utérines. Comme dans l'eau, le son se perçoit autant en conduction osseuse - avec tout le corps - que par les oreilles.
Des paysages sonores inouïs
Bruissement du vent dans les feuilles, chants d'oiseaux, cris d'enfants, rumeurs de la ville… jouant avec les sons du parc et des quatre éléments - de l’éclatement d’une goutte d’eau au vrombissement de l’air pendant l’orage - Serge de Laubier décompose et recompose des paysages sonores imaginaires.
Du bout des doigts : un nouvel instrument
L'envie de partager le raffinement du toucher est à l'origine de ce concert tactile.
Écouter un son et sentir sa vibration
Fruit de plusieurs années de recherche, le tout nouveau Méta-Instrument 4 convoque une technologie inédite de touches ultra sensibles qui donnent à entendre la finesse incroyable du toucher de la pulpe des doigts.
Toucher l’instant
Entre douceur et ravissement, Le concert jardinal pour transats vibrants cherche à saisir la beauté fragile et insaisissable de l'instant, ce moment magique où le temps s'arrête, où tout est possible. Dilater le temps, créer accidents et ruptures pour développer cette disponibilité à l'instant fulgurant qui peut arriver n'importe quand : pour Henri Poincaré en montant dans un autobus, Wolfgang Amadeus Mozart en marchant, Laurent Schwartz en prison, Paul Claudel derrière un pilier, Isaac Newton en prenant une pomme sur la tête, et nous...
Serge de Laubier - direction artistique, conception musicale & Méta-Instrument.
Catherine Hospitel - scénographie.