Conférence • Repenser le paysage après l'impressionnisme
« Ceci n'est pas un apéro » Avec Diane Gouard du collectif Les Têtes Renversantes
Avec les Nabis et les divisionnistes, peindre un paysage devient une expérience esthétique à part entière. L'interaction entre la surface, les formes et les couleurs est un sujet d'expérimentations qui tend à faire ressortir le pouvoir décoratif de l'œuvre.
Paul Sérusier, Le Talisman, l'Aven au Bois d'Amour, octobre 1888, huile sur bois, Musée d'Orsay, Paris.
Cézanne et les cubistes synthétisent les formes et explorent la troisième dimension sans l'usage de la perspective traditionnelle. Finalement l'abstraction s'empare du paysage chez Nicolas de Staël et même chez Mondrian lorsque les lignes et les aplats de couleurs remplacent la multitude de touches qui séduisaient les impressionnistes.