du 4 mars au 11 avril 2015 - Galerie

panorama

Un dialogue entre univers vidéo-graphique, sonore et musical.

Depuis plusieurs années, Ollivier Moreels mène un travail de recherche vidéo-graphique personnel sur la notion d'horizon, du sujet face à cette ligne qui définit sa stabilité mais aussi son échelle, sur les manières d'incarner, de la représenter. Dans le cadre de sa résidence à la Maison des Arts, il a interrogé et investit l'espace du bâtiment, ses espaces architecturaux. Il joue sur les notions de point de vue, du sol au toit, à travers aussi les jeux d'ombres et de lumières au gré de la journée. L'idée est de mettre en lien la rue de Saint-Nazaire où se trouve la Maison des Arts et la ville de Saint-Nazaire où habite l'artiste, soit le trajet qu'il a emprunté le temps de la résidence.

L'exposition s'articule autour de deux phases. Une première phase met en dialogue l'image et le son. Des photographies ont été prises le long de la route. Ces traces de passages sont imprimées sur du papier de plans d'architecte. Deux disques vinyles laissent entendre une ligne de voix de femmes, un rythme de batterie.

Dans la deuxième phase, en avril, un écran de projection spécialement créé pour le lieu, fermera la galerie d'un voile translucide. Cinq films réalisés par l'artiste y seront projetés en quadriphonie, l'écriture musicale a été confiée à Hervé Porcher. Cinq thématiques se sont dégagées de ces mois de travail en résidence.

Le Sol interroge les usagers du bâtiment sur la notion d'état et de point de vue au ras du sol, réalisé en collaboration avec les élèves de Cécile Guieu et Anne Clouet danseuse et chorégraphe.
La Distance... Des dizaines de femmes ont prêté leurs voix pour créer une ligne sonore de 67km, la distance séparant le domicile de l'artiste à la Maison des Arts.
Les Passages, espaces intermédiaires, passages obligés qu’empruntent les usagers.
Les Solarisations,  le bâtiment devient le métronome d'un cadran solaire géant.
Horizons, une batterie jazz rythme des images prises sur les routes, pendant les trajets.
Les Waterframes, cadres de mer, faits du flux et du reflux des vagues en hiver.

Exposition du 4 mars au 11 avril 2015

Vernissage le jeudi 2 avril 2015 : 

18 h 30 : Mercredi-curieux : Le voyage impossible, conférence-discussion animée par Julien Zerbone

19 h 30 : Performance musique et vidéo

20 h 00 : Vernissage