Maison des Arts

Les Ateliers Vocaux Initiaux revisitent le répertoire du groupe «Les Ours du Scorff». Cet ensemble de cinq musiciens mêle la chanson enfantine bretonne traditionnelle à des mélodies parfois proches des musiques de l'Europe de l'Est. Les textes y sont plein d'humour et peignent avec finesse l'univers enfantin sans pour autant céder à une trop grande simplicité.
Les arrangements effectués par des enseignants de la Maison des Arts apportent à ces chansons une coloration nouvelle.

Avec les Ateliers Vocaux Initiaux 1^ère et 2^ème année, l'atelier-jazz Black & White et des enseignants de la Maison des Arts.

De Yves Klein qui, lors du vernissage de sa fameuse exposition « Le Vide », fit boire à ses invités un cocktail bleu qui, une fois digéré, constituerait l'œuvre, à Wim Delvoye dont la célèbre et controversée œuvre Cloaca est en fait un immense intestin, nous passerons en revue et interrogerons les nombreuses occurrences de la digestion dans l'art de ces cinquante dernières années.

Ensemble nous découvrirons les principes, l'histoire et les enjeux de cette nouvelle discipline qu'est le design culinaire. A la recherche de nouvelles formes de consommation et de dégustation, les designers s'intéressent à l'acte de manger dans sa globalité, depuis le contexte jusqu'à l'aliment lui-même, sa texture, son goût, l'histoire qu'il raconte, en phase avec le développement d'un design « environnemental », qui prend en charge toutes les facettes de notre expérience.

Des repas atypiques organisés par l'artiste suisse Daniel Spoerri aux orgies de viande scéniques de Carolee Schneeman, de l'excessive Grande Bouffe de Marco Ferreri, aux Lunch de la chorégraphe et danseuse Anna Halprin, la pratique et la mise en scène du repas n'échappent pas aux plasticiens du 20^e siècle, entre dénonciation du consumérisme, ode à la vie et au partage et rituel social et symbolique.

Proche à la fois du constructivisme et du surréalisme, l’artiste allemand Oskar Schlemmer (1888-1943) fut l’un des plus grands expérimentateurs du 20^e siècle : professeur au Bauhaus, passionné par le design, il excella dans les arts en tant que peintre, muraliste, sculpteur, chorégraphe, décorateur, danseur et théoricien. A travers son travail de scénographe et sa passion pour les marionnettes, il chercha sans relâche à produire une forme d’art total, à la fois moderne et onirique. Un univers à découvrir absolument. 

Au milieu du 19e siècle, l’exode rural et la révolution industrielle commencent à changer radicalement le visage de l’Europe. Une génération de peintres français, parmi lesquels Corot, Millet ou Courbet, à contre-courant de la tradition picturale, partent alors sur les chemins, pinceaux, tubes de peinture à l’huile, toile et chevalet sous le bras, à la recherche de paysages inviolés et de modes de vie encore exempts d’une modernité qu’ils haïssent ou critiquent.
De leur démarche naît une nouvelle conception du paysage, et apparaissent de nouveaux personnages, les paysans, entre idéalisme aux accents chrétiens et naturalisme social, entre nostalgie et journalisme pictural.

Une séance autour des livres de cuisine, du fameux Viandier de Taillevent au 14^e siècle jusqu'à l'apparition d'une littérature gastronomique au 19^e siècle, au cours de laquelle nous chercherons à mieux comprendre la naissance et l'évolution de la gastronomie en France et en Europe, notamment à travers les images qui ponctuent traités, confituriers, réceptaires, almanachs et autres encyclopédies culinaires...

Manger la culture colonisatrice, telle est la revendication du Manifeste anthropophage écrit au Brésil par Oswald de Andrade, en 1928. À travers ce texte savoureux et volontiers polémique, le poète prône la dégustation symbolique du colonisateur, affirmant la modernité brésilienne dans un processus de dévoration esthétique et politique qui consiste non pas à singer la modernité européenne mais à l'assimiler pour en forger une déclinaison singulière. Ce faisant, De Andrade ouvre la voie à une modernité brésilienne riche et insoumise, dont nous verrons certains des plus grands représentants, parmi lesquels Lygia Clark et Hélio Oitica.

Un projet jazz/musique traditionnelle pour réaliser des rencontres improbables entre l'improvisation et la musique à danser bretonne ; entre les classes de Musiques Traditionnelles du Conservatoire de Nantes et le département Musiques Improvisées de la Maison des Arts ; entre des élèves de tous âges et de tous niveaux (une cinquantaine de musiciens et chanteurs) ; entre des élèves et un musicien professionnel de renom, apprécié tant dans le domaine de la musique traditionnelle que dans le milieu du jazz : Ronan Le Gouriérec, bombarde.

Dominique Le Voadec, compositeur et trompettiste, signe un projet musical où les cuivres et la rythmique du Big Band de la Maison des Arts viennent croiser les musiques traditionnelles du Conservatoire de Nantes, représentées par la bombarde et l'accordéon diatonique.

Avec la participation du choeur mixte de la Maison des Arts.

Exposition des travaux d'élèves en arts plastiques réalisés depuis Septembre.

La thématique annuelle du département est la cuisine, venez donc vous régaler en découvrant toutes ces recettes artistiques !