Exposition autour du thème Le temps pousse, le temps passe.
Installation in situ et évolutive d'une jungle de papier, d'une forêt magique en mutation.
Découpage, collage, froissage...
Venez vous immerger dans ce monde imaginaire, luxuriant et fantastique créé par les élèves du département arts plastiques.
INFO COVID : La date de report vous sera communiquée sur ce site.
Journée placée sous le signe de la rencontre et des pratiques amateurs, pour expérimenter et créer ensemble.
Et réalisons, en quelques heures, une œuvre collective qui sera présentée à l’issue de la journée.
Pas besoin d’être un expert, on a tous un savoir-faire !
Pour traverser cette aventure, vous serez accompagnés par des professionnels de la Maison des Arts et des artistes de toutes disciplines.
Samedi 17 avril - De 9h30 à 19h
Maison des Arts
Gratuit
INFO COVID : La date de report vous sera communiquée sur ce site.
Journée placée sous le signe de la rencontre et des pratiques amateurs, pour expérimenter et créer ensemble.
Et réalisons, en quelques heures, une œuvre collective qui sera présentée à l’issue de la journée.
Pas besoin d’être un expert, on a tous un savoir-faire !
Pour traverser cette aventure, vous serez accompagnés par des professionnels de la Maison des Arts et des artistes de toutes disciplines.
Samedi 13 mars - De 9h30 à 19h
Maison des Arts
Gratuit
Le collectif Les globules noirs est né à Nantes en 2015 et réunit trois photographes : Andrea Wasaff, Caroline Lusseaux et Céline Gobillard.
Issues de disciplines et d’univers différents (cinéma, dessin, littérature), ces artistes partagent une même démarche créative, un goût certain pour l’expérimentation, une envie commune de réinterpréter des territoires.
Ils créent des narrations croisées, entre documentaire et fiction, mêlant mise en scène et improvisation.
UN ÉTÉ
De quel été s’agit-il ?
Les souvenirs s’embrument, la mémoire du corps persiste.
La moiteur est tenace, sur la peau comme dans nos rêves.
À l’occasion de notre résidence longue à la maison de quartier des Dervallières (Nantes), nous avons investi un laboratoire argentique.
Un été est le résultat d’une correspondance entre nous.
Une histoire collective et intemporelle, évoquant la résistance de nos corps à l’oubli.
En savoir plus
https://www.facebook.com/lesglobulesnoirs
https://www.instagram.com/les_globules_noirs
https://www.instagram.com/andrea.wasaff
https://www.instagram.com/caroline_lssx
https://www.instagram.com/celinegobillard
Jonathan Gowthorpe utilise le dessin, le graphisme, les techniques d'impression et la manipulation ou transformation du papier, le collage, les techniques liées à la reliure, la vidéo non narrative, les techniques et protocoles de récolte de données (géographiques, scientifiques, sociologiques...).
Le Bauhaus, Dada, ou des artistes comme Fernand Léger, Man Ray, Fluxus, Basquiat, Le Corbusier , John Cage ou Angela Davis peuvent influencer son travail.
Jonathan Gowthorpe puise son inspiration dans la nature, le cinéma (avant-garde russe, cinéma japonais, cinéma italien, cinéma expérimental, Godard, Tarkovski, Pasolini, Antonioni) ou dans la littérature, jeunesse et adulte, la philosophie et la littérature politique.
Le travail de Jonathan Gowthorpe explore les productions possibles par le dessin, dans une logique sérielle et graphique où un élément déclenche une déclinaison ; d’un motif nait le dessin, qui devient volume puis édition et multiples. À partir d’un répertoire de motifs et trames, d’un catalogue de formes privilégiées et de toutes les techniques permettant de modifier, marquer, imprimer la matière papier, Jonathan Gowthorpe réalise ce qu’il a pour habitude de nommer des familles d’œuvres.
Les formes artistiques sont multiples, elles-mêmes sujettes à déclinaison et multiples.
Chacune de ces formes pouvant être transposée ou traduite dans une ou plusieurs des autres formes, dans son intégralité ou de manière fractionnée, afin de proposer des familles d’œuvres liées entre elles les plus complètes possibles. Si on combine cette diversité de forme avec les différentes techniques d’impression et de reproduction sur support papier et avec un goût et une pratique prononcés pour la chose graphique, on peut déduire le schéma suivant pour situer chaque œuvre dans l’intégralité de la production de Jonathan Gowthorpe.
> Janvier à Mai 2020 - Les Jeux sont faits - Projet C.L.E.A. - Com. Com. Dieulefit Bourdeaux (en partie reportée cause COVID).
> Aout 2019 - Atelier 4 - Dieulefit - Exposition monographique.
> Juin 2019 - L’usine - Le Poët-Laval - Exposition collective.
> Février 2019 - Le QG / Galerie des Opsessions / Espace LVL - Nantes - Exposition collective.
> Décembre 2018 - L’usine - Le Poët-Laval - Exposition collective.
> Juillet 2018 - Exposition chez l’habitant - Dieulefit - Exposition en duo avec Joëlle Toubon.
> Décembre 2017 - L’usine - Le Poët-Laval - Exposition collective.
> Novembre 2017 - Le Luminarium - Lyon - Exposition personnelle.
> Mai 2017- Atelier 4 - Dieulefit - Exposition collective.
> Mars 2017 - Salon Carré Collé du livre d’artiste et de la microédition / Avignon - Stand individuel.
> Février 2017 - Atelier Alain Le Bras/ Nantes - AUOIEY - Exposition collective et Commissariat.
> Décembre 2016- Atelier 4 - Dieulefit - Exposition collective.
> Septembre 2016 - Le lieu unique / Nantes - Exposition personnelle.
> Juillet-Aout 2016 - Agence Air France Place Royale / Nantes - Exposition d’une œuvre choisie dans l’artothèque des Beaux Arts de Nantes dans le cadre du Voyage à Nantes.
> Mai 2016 - Maison des Arts / St Herblain - Exposition personnelle Morceaux Choisis.
> Novembre 2015 - Avril 2016 - Maison des Arts / St Herblain - Résidence artistique Morceaux Choisis.
> Décembre 2015 - Dulcie Galerie / ESBA Nantes - Expo. collective dans le cadre du projet C’est Beau C’est Classe.
> Juin 2015 - Lauréat du projet C’est Beau C’est Classe - Ecole supérieure de Beaux Arts de Nantes et Lieu unique.
> Juillet 2015 - Médiathèque de Belvezet - Exposition collective.
> Décembre 2014 - Artyshop / Avignon - Exposition collective.
> Juillet - Aout 2014 - Les Plumes de Paon et Chapelle des Corps Saints / Avignon - Expositions collectives.
> Aout 2013 - Galerie Sordini / Marseille - Exposition collective PM3102.
> Mai 2013 - La Bellone / Bruxelles - Exposition collective dans le cadre du Festival Jardins Synthétiques.
> Novembre - Décembre 2012 - Librairie Lignes Noires / Avignon - Exposition individuelle.
> Vulome 4 -2018 / Recueil de dessins collectif / Editions Les Slips de Papa (Nantes).
> Freakshow comix 5 - 2018 / Recueil d’illustration collectif / Editions Atelier Turut (Romans sur Isère).
> RP = PG - 2017 / recueil partitions graphiques / auto-édition.
> Fantômes - 2017 / images fantômes de sérigraphie / auto-édition.
> 1,2 et 3 - 2017 / série de 3 carnets déconstructivistes / auto-édition.
> Thomas Tilly - Test Tone documents - 2016 / design et packaging CD pour DSD records.
> Yann Gourdon - 2016 / design et packaging K7 pour DSD records.
> Collection Morceaux Choisis - 2016 / série de 33 carnets graphiques / divers formats / Saint Herblain.
> H&H - 2015 / rapport annuel Chapeau Poil 2014 / version agrandie 30x30 cm / auto-édition.
> An die Müsik - Brice Catherin - 2015 / design et packaging disque pour DSD records.
> La lettre - 2015 / fanzine graphique réalisé par le collectif Espèce d’Espace / Paris.
> Hama Yoko - Passenger02 - 2014 / design et packaging K7 pour DSD records.
> Yann Gourdon - 2014 / design et packaging CD pour DSD records.
> Moleskine Pelotes - 2014 / carnet d’artiste exemplaire unique / Collection privée.
> H&H - 2014-2017 / rapport annuel Chapeau Poil 2014 / minilivre 8x8 cm / auto-édition.
> Encyclopédie des motifs communs du 7ème district de la côte septemtrionnale du nord Limousin vol.1 - 2014 / recueil de motifs graphiques / minilivre format 5x5 cm / auto-édition.
> Petit guide de survie en pays Moomin - 2014 / abécédaire graphique finnois / minilivre 5x5 cm / auto-édition.
> Swedish plasticities - 2013 / livre expérimental dessins et textes / minilivre 7x7 cm / ed. limitée 50 ex. / auto-édition.
> Moleskine #001 - 2013 / carnet dessins et textes / ex. unique.
> Motifs #1 - 2012-2017 / livre expérimental dessins / minilivre format 7x3 cm / ed. limitée 100 ex. / auto-édition.
> Comment recycler une moustache vol.1 - 2012-2017 / livre expérimental dessins / livre 10x15 cm / auto-édition.
> Piou Piou Loves Basquiat - 2012 / livre pour enfants - dessins / minilivre format 10x5 cm / auto-édition.
En savoir plus
www.vomplie.fr
Membres co-fondateurs du collectif de photographes bellavieza de 2008 à 2017, Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier entament en 2015 une collaboration sous la forme d’un duo, photographiant à 4 mains. Ils explorent ainsi une nouvelle démarche artistique, tout en conservant le même désir de questionner, à travers l’image, les liens qu’entretiennent les hommes et leurs territoires.
De 2015 à 2017, ils travaillent en résidence au Théâtre Universitaire de Nantes, une immersion photographique qui aboutira à une exposition et un livre, Ce qui se Joue.
En 2018, ils sont invités sur le campus universitaire de Nantes pour une résidence de création dans le cadre du cinquantenaire de la faculté de droit et des sciences politiques. Il en résulte le livre L’Ombre présente, un travail de mises en scène photographiques à partir d’affaires judiciaires, en collaboration avec l’écrivain Thomas Giraud.
En 2019, ils créent la maison d’édition Sur la Crête et publient le livre La Janais, issu de leur troisième projet en duo, dans le cadre de la résidence de création au Carré d’Art, à Chartres de Bretagne.
Sur La Crête (SLC) contribue à promouvoir la photographie contemporaine et les disciplines transversales en rapport à l’image. Sur La Crête s’occupe de la conception éditoriale et graphique, fait appel à des écrivains et collabore avec les métiers de l’imprimerie.
Des éditeurs comme Chose Commune, Mack, Gnomic Book, Ediciones Anomales, Witty books, Void, sont régulièrement des sources d’inspirations, des références en termes de pertinence éditoriale et qualité de réalisations de livres.
’’ L’entretemps ’’ de Jérôme Blin
[…] Qui regarde qui ? Qui jugeons-nous ? Ces photographies ne dénoncent pas, n’interpellent pas, ne constatent pas, elles jouent. Elles mettent en scène des situations, des décors, des personnes.
Elles rebattent les cartes d’un quotidien si souvent analysé :
la sociologie pâteuse de la diagonale du vide. Tous ces mots pour ne rien voir. Dans le travail de Jérôme Blin les gestes font enfin taire
les mots. On ne peut pas dire le silence, mais on peut le regarder et sentir tout ce qui s’y passe. Le silence s’interprète à l’infini et
ce sont ces milliers de possibles qui soufflent lentement derrière les adolescents de cet Entretemps. Des adolescents héros du vide affrontant l’ennui à mains nues. […]
Émilie Houssa
L'entretemps, de Jérôme Blin est un récit sensible autour de l’adolescence en zone rurale et péri-urbaine.
Ce travail photographique a vu le jour suite à trois résidences artistiques effectuées sur les communes de Blain, de Saint-Herblain et des Herbiers entre 2010 et 2016.
‘‘ La Janais ’’
de Jérôme Blin & Gaëtan Chevrier.
Photographies de Jérôme Blin & Gaëtan Chevrier.
Texte d’Anthony Poiraudeau.
Édition courante (300 exemplaires), mars 2019.
‘‘ Pierres, Feuilles, Ciseaux ’’
de Tangui Robert, Jérôme Maillet, Gaëtan Chevrier.
Œuvres et photographies de Jérôme Maillet, Tangui Robert & Gaëtan Chevrier.
Textes d’Alexandre Koutchevsky et Claire Burban.
Le livre est accompagné d’une œuvre originale produite spécialement pour cette édition. Sérigraphie 13x19 cm en trois couleurs, réalisée par le trio d’artistes, numérotée et signée.
Édition courante (120 exemplaires), février 2020.
‘‘ Les jours couchés ‘‘
de Pierre Faure.
Photographies de Pierre Faure.
Texte d’Hélène Gaudy.
Édition courante (300 exemplaires), mars 2020.
‘‘ L’entretemps ‘‘
de Jérôme Blin.
Photographies de Jérôme Blin.
Textes d’Émilie Houssa.
Édition courante (300 exemplaires), septembre 2020.
À paraître en 2021
’’ Titre en attente ’’
Photographies de Guillaume Noury.
‘‘ À l’origine ‘‘
Photographies de Gaëtan Chevrier.
’’ Titre en attente ’’
Photographies de Nolwenn Brod.
En savoir plus
https://www.facebook.com/editionsSLC
https://www.instagram.com/editions_surlacrete
https://www.instagram.com/gaetanchevrier
https://www.instagram.com/jerome_blin_photographie
https://gaetanchevrier.com
Plasticien et réalisateur, enseignant à l’école des Beaux-arts de Nantes-Saint-Nazaire, Ollivier Moreels favorise les projets collectifs à travers de nombreuses collaborations.
Ollivier Moreels mène un travail de recherche dans les champs de la création audiovisuelle contemporaine, sur le portrait et le paysage, sur la rencontre et le déplacement.
En créant des protocoles qui jouent sur les notions de point de vue, de transposition et de langage, il met en scène des situations particulières entre des personnes et des lieux. Les captations d’images et de sons, les correspondances, les objets de ces échanges deviennent matière pour retracer et donner une écriture documentaire à ces réalisations. Les restitutions peuvent prendre la forme de films, de performances, d’installations et d’éditions.
Quatuor
Mulets variant du corpus, à ce jour, dos dans le froid, réchauffés cependant par la laine rouge sang de la belle boulette. il dansait dans la boue avec des pneus autour.
Romaric Sobac : lecture, mouvements, déplacements surprenants d’objets bigarrés, conciliabule incontrôlable avec ses propres clones vocaux… Arturo Gervasoni : composition musicale, improvisation, perturbations malicieuses avec le soutien de l’intelligence artificielle et de sa sensibilité naturelle… Ollivier Moreels : complicité acquise avec le « sentimental perché », d’où filmage au plus près, en caméra très subjective… Jean-Louis Vincendeau : texte évolutif en fonction des humeurs de chacun et de l’ambiance générale des quatre mulets complices valant pour 400.
En savoir plus
http://omoreels.fr
Titulaire d'un DNSEP en art, Marie-pierre Duquoc co-fonde Mire en 1993 à Nantes, structure pour la diffusion du cinéma expérimental et du cinéma d’artiste, qu'elle accompagne en tant que directrice artistique jusqu'en 2003. Aujourd’hui, cette expérience se déploie dans la mise en place et la création de protocoles de narration collective favorisant de nombreuses collaborations et contributions.
Elle déploie des outils comme le dessin, le schéma, la cartographie, l’écriture, la performance, la danse, le jeu, le récit oral, le chant, etc. pour transmettre, donner corps et partager des récits de travail et de vie.
Les recherches et formes artistiques de Marie-Pierre Duquoc s’inscrivent dans l’observation de nos modes d'organisation collective.
Le travail et par extension le non travail, fournit souvent le cadre de ces enquêtes. Il constitue une matière d'observation de nos espaces communs, du commun (banal) à l'en-commun partagé.
Cette exploration s'exerce dans un jeu de réflexivité entre le travail, le travail de l’art et de l'artiste. Les contextes explorés peuvent appartenir au cadre quotidien reliés à son histoire personnelle ou à l'extra-quotidien que propose la résidence, le voyage, la commande, etc.
Chaque expérience vécue ou traversée fait l'objet d'un compte-rendu ou dispositif narratif. Le langage et la langue fournissent la matière de ses expérimentations graphiques et orales, donnent corps à ses extrapolations analytiques et narratives, orchestrent les échanges.
Dans le cadre de cette exposition, Marie-pierre Duquoc présente un dessin, les fabulations d'Xprime, tiré d'une série constituant une édition éponyme en cours (livre d’artiste).
Ces dessins résultent d'un protocole d’improvisation d’écriture dessinée. À partir d'X, une identité quelconque, son avatar, elle tente, à l'écoute des voix d'ici (la radio...), un récit qui questionne le rapport de soi au monde via l’art.
La nature festive de l'événement, l'invite à imaginer une forme d'extrapolation et extension du dessin et proposer une parade ou exposition nomade. Elle réalise une série de pancartes de formats et de formes diverses à activer ou prolonger.
En savoir plus
https://www.reseaux-artistes.fr
Jérôme Maillet se forme à l'ENSAAMA / Olivier de Serres à Paris et complète son cursus à l'école d'architecture de Nantes, où il vit depuis.
Il cherche à extraire, dans ce qu'il observe, l'élément qui sera porteur d'universel pour se créer de nouveaux cadres de perception.
Le rapport de l'homme à son territoire est une composante récurrente dans les images qu'il produit.
Il explore ainsi nos imaginaires collectifs et nos manières de nous projeter dans un espace pour composer de nouveaux récits.
En atelier ou en extérieur, son travail s'articule autour du dessin et de ses champs d'expérimentation. Dessin unique, multiple, dimensions et matériaux répondent aux contextes d'intervention qu'il rencontre.
En savoir plus
https://www.jeromemaillet.fr
https://www.instagram.com/_jerome.maillet
Née en 1990 à Angers, Julie Maquet est une artiste plasticienne diplômée d’un DNSEP option art de l’ESBA TALM Angers en 2015. Elle vit aujourd’hui à Nantes et dispose d’un atelier au sein de l’association nantaise Bonus, basée sur l’Ile de Nantes.
Depuis sa sortie d’école, elle multiplie les résidences d’artiste en France comme à l’étranger, ainsi que les expériences d’expositions collectives et personnelles.
En 2013, étudiante, et dans le cadre de partenariats avec l’ESBA TALM Angers, elle commence à montrer son travail au musée Joseph Denais à Beaufort-en-Vallée, puis au théâtre Le Quai CDN d’Angers en 2014 ainsi qu’au musée des Beaux-arts d’Angers en 2015.
Le mois qui suivit l’obtention de son diplôme en 2015, elle intègre sa première résidence de soutien aux artistes émergents au Centre d’art de l’Île de Moulinsart qui sera suivie d’une exposition collective. Elle travaillera par la suite de nouveau avec le théâtre le Quai CDN d’Angers, la galerie La passerelle de l’université Pierre et Marie Curie à Paris en 2016, le festival Art et paysage des Hortillonnages d’Amiens en 2017, entre autres.
En 2018, deux résidences longues de six mois chacune, au sein de l’association Shakers lieux d’effervescence à Montluçon et au sein de la Maison des Arts de Saint-Herblain près de Nantes, suivies chacune d’une exposition personnelle, viendront renforcer son parcours. Elle rejoint les ateliers d’artistes Millefeuilles production en mars 2019 à Nantes et part pour la première fois réaliser une résidence internationale, du 30 septembre au 22 décembre 2019 au Taipei Artist Village, capitale de Taipei, Taïwan, dans le cadre d’un partenariat entre le Lieu Unique de Nantes, l’Institut français, la Taipei culture foundation et le Taipei artist village.
Fin 2019, elle devient lauréate du prix des arts visuels de Nantes avec quatre autres artistes Nantais.e.s. Dans ce cadre, elle quitte les Ateliers Millefeuilles pour rejoindre pour deux ans les Ateliers Bonus en mai 2020, et une exposition collective des lauréats du prix est prévue dans l’espace d’exposition l’Atelier, à Nantes, pour l’été 2021.
Elle réalise une résidence d’un mois en février 2020, au sein de la ressourcerie Récobrada à Cazères sur Garonne, mise en place avec l’association Pratique artistiques hors les murs (PAHLM), qui donne lieu à une exposition collective en partenariat avec les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie-Toulouse.
Elle est professeure d’arts plastiques pour les cours amateurs (en télétravail dans le cadre du confinement) à la Maison des Arts de Saint-Herblain de Mars à Juillet 2020, et réalisera une résidence de deux mois au Centre d’art contemporain de Pontmain en février et Mars 2021 qui sera suivie d’une exposition collective.
« J’ai une pratique du dessin, du volume et de l’installation qui consiste à déplacer de manière poétique la fonction première d’objets utilitaires, calibrés et standardisés afin d'interroger justement les notions de standard, de norme et de conformité mises en place par le monde humain, et qui font ainsi apparaître et exister avec elles la notion de monstre et de curiosités. Plus globalement je pose la question : qui sont les monstres ? »
« ... Je travaille avec des objets manufacturés et des matières industrielles achetés en gros, comme recyclés ou récupérés, auxquels on ne s’intéresse pas au-delà de leur usage domestique et pratique. J’utilise le potentiel esthétique et les propriétés physiques de ces objets ou matières afin de produire des artefacts qui évoquent la nature, vecteur par lequel je passe pour proposer mes interrogations. Ces artifices qui associent au sein d’une même forme, nature et production industrielle, ont des formes hybrides, ambiguës et organiques, animales, végétales ou minérales, et peuvent avoir parfois une dimension sexuelle forte.
Le déplacement des objets s'opère à travers un processus simple, parfois précaire, mais organisé, d’une accumulation d'un objet et de la répétition d'un geste intuitif, hasardeux ou réfléchi, qui rappelle le labeur d’un tissage ou du travail à la chaîne. Par ailleurs, j’aime sublimer la matière en intervenant à la main sans savoir-faire particulier et avec peu d’outils, sur des objets fabriqués par des machines. Je travaille les objets avec une forme d’amateurisme, et cette idée du « fait main » rappelle une forme de précarité liée au bricolage, rendu possible par le temps passé à faire des tentatives et des manipulations diverses en atelier, d'objets en tout genre, permettant ainsi à des gestes intuitifs, aléatoires et accidentels de voir le jour. Souvent, j’exploite le caractère hasardeux et inattendu de ces manipulations d’objets, pour en faire une base de travail. Parfois, je choisis également de ne pas contrôler complètement la matière, et de laisser une part de hasard agir sur la forme de l’œuvre, ou de faire cohabiter des gestes contrôlés avec des gestes aléatoires.
En volume comme en dessin, j’essaye d’être aussi efficace et productive qu'une machine, mais sans jamais réussir à en égaler les performances. À travers ce désir d’automatisme, mes sculptures évoquent l'épuisement du labeur et apparaissent aussi comme des vestiges, des fragments ou des ruines, parfois grotesques, fantaisistes ou farfelues, souvent faussement naïves. Elles prennent la forme de trophées, de beautés monstrueuses, de curiosités morbides, précieuses, inquiétantes, rappelant à chaque fois le corps humain. Leur mise en espace est très souvent modulable, selon les caractéristiques des lieux dans lesquelles elles sont présentées. Je les fais aussi volontairement s’accorder comme digresser de leur contexte de réalisation et d’exposition, ce décalage d’une œuvre avec son contexte permettant de faire apparaitre la dimension de curiosité. Les œuvres deviennent alors des subterfuges qui suggèrent un monde chimérique, à la fois vivant et artificiel, en référence aux artificialias exposées dans les cabinets de curiosités.
Ainsi, mon travail est un funeste hommage, poétique et ironique, à notre monde asphyxié d’objets et de surproductions en tout genre, qui façonnent nos gestes, nos façons de pensée et nos corps.
Il est un miroir qui interroge cette volonté et obsession qu’a l’humain de standardiser le monde, le vivant et les choses. »
En savoir plus
https://juliemaquet.com
