Maison des Arts

Entre vanité volontiers moraliste, empreinte de symbolisme eucharistique au sud de l'Europe et notamment en Espagne, et peinture bourgeoise célébrant les sens et le quotidien dans le nord protestant de l'Europe, la nature morte refait son apparition dans l'art occidental au 16e siècle et devient dès lors un laboratoire du réalisme et du naturalisme, jusqu'à devenir au début du 20e siècle, avec Cézanne, Braque et Picasso, le sujet moderne par excellence.

« Bonnes gens, Beuveurs tresillustres, et vous Goutteux tresprecieux » sont légions chez Rabelais, de même que les scènes de festins toutes plus imaginatives et excessives les unes que les autres, notamment dans son chef-d'œuvre Gargantua, plaidoyer fantasque et fantastique en faveur de l'éducation humaniste, contre les « sorbonnards » décatis et source d'inspiration pour nombre d'artistes, poètes et philosophes jusqu'à nos jours.

Grand prédateur très répandu dans le nord, l'ours, qui donne son nom à l'arctique (artikos), bénéficie d'un grand nombre de cultes chez les peuples de chasseurs, depuis l'Amérique du Nord jusqu'en Sibérie, en passant par les Pyrénées et la Roumanie, dont certains survivent de nos jours sous la forme de festivals et de traditions. Nous nous arrêterons plus particulièrement sur les très riches et complexes "Rites de l'ours" des peuples du nord-est du fleuve Amour, en Sibérie orientale, qui dessinent pour nous un rapport original et organique à la nature, mû par une recherche d'intimité avec les puissances du sauvage.

Entre plaisirs du monde et aspiration spirituelle, la nourriture constitue pour l'Église du Moyen-Age une précieuse métaphore ainsi qu'une riche illustration des combats internes à l'âme du fidèle. Ainsi, aux chapiteaux et dans les archivoltes des tympans des églises romanes, retrouve-t-on nombre de représentation de l'alimentation, destinées à édifier le croyant ou le pèlerin. Nous en déchiffrerons ensemble plusieurs exemples.

Dans la Grèce classique, le symposion (littéralement « boire ensemble ») constitue un rituel social essentiel, réservé aux hommes. Sous la direction du symposiarque, les tables se chargeaient de coupes et de vases, chacun remplissant un rôle précis ;  le vin était mélangé à de l'eau dans de grands cratères, dans des proportions discutées entre les convives ; chacun se préparait en se lavant les mains, se parfumant, s’ornant la tête d’une couronne. Alors pouvait commencer un moment d'ivresse collective agrémenté de la beauté de jeunes hommes et femmes, de musique et de poésie, moment immortalisé dans la littérature, la mythologie et sur les vases grecs.

Oeuvres de Bach, Frescobaldi, Sor, de Falla...

Avec la participation de Muriel Vaillant, chant.

En 1^ère partie : Ensemble de musique ancienne.

Concert de fin d'études de Solenn Perennou, chant.

Oeuvres de Barber, Gounod,Schumann, Aboulker, Berg, Schein, Dandrieu, Aznavour, Lemay, Brel.

Avec la participation de Muriel Vaillant, mezzo -  Lucie Préfol, soprano - Bertrand Lescouët, clavecin -  Jocelyne Laridon, violoncelle - Adeline Pickeroen et Pierre Lange, piano.

Guitare, violoncelle, musique de chambre, atelier CHAM, ensemble violons/guitare/basse/batterie/piano.

Samedi 20 juin  //  11 h  //  Orchestres à cordes C1

Lundi 22 juin  //  19 h  //  Cordes frottées

Jeudi 25 juin  //  19 h 30  //  Guitare (salle associative du Joli Mai)

Vendredi 26 juin  //  18 h 30  //  Hautbois/Basson

Lundi 29 juin  //  18 h 30 et 20 h //  Cordes pincées et flûte à bec

Mardi 30 juin  //  18 h  //  Vents et percussions

Mardi 30 juin  //  20 h  //  Piano et chant

Mercredi 1er juillet  //  20 h  //  Vents et percussions

Vendredi 3 juillet  //  18 h 30  //  Alto

Venez écouter les musiciens en herbe !

18 heures

Basson, guitare, atelier musiques improvisées (Green), piano, flûte traversière.

20 heures

Soirée romantique : chant solo, atelier "Une par voix", ensemble "Tenore i bassi"