Maison des Arts

Deuxième session de cette soirée où l'ensemble des élèves du département Musiques improvisées partageront en public leur plaisir à jouer ensemble, montrant ainsi la richesse et la diversité des esthétiques abordées au sein de leurs ateliers.

Christophe Tarkos (1963-2004) est un poète français, dont la carrière aussi courte qu'intense a marqué le passage du 21^ème siècle entre déconstruction du langage, poésie sonore, performances dont l'écriture très courte a accompagné le passage du siècle. En arrière-fond de ce travail, et cela dès 1996, Tarkos a produit une œuvre graphique. Ces dessins, qu’on peut lire entre clôture et déchirure, n’ont que très peu été vus, Tarkos lui-même les confiait à ses très proches, comme un présent, et ne leur envisageait pas un avenir marchand. Ils étaient là comme les mots d’un poème. Une œuvre qui est comme la forme imagée de l’écriture de ce qui advient.

« Aller au-delà de ce que l'on considérait récemment encore comme la limite d'un instrument, voire de la voix, semblent aujourd'hui devenir une démarche habituelle et nécessaire » - Ivo Malec à propos de sa pièce pour voix et harpe Cantate pour elle.

Nous proposons un programme avec une formation peu courante, la voix étant normalement accompagnée par un piano, mais que dispose d'un répertoire original notamment dans la musique du XX^ème et XXI^ème siècles. Des auteurs comme Murray Schäfer ou Ivo Malec, intéressés par cette formation, en ont écrit des pièces explorant les possibilités sonores des deux instruments et dans une optique que nous pourrions définir comme musique pour deux solistes, qui sort du simple accompagnement de la voix.

Avec Aïda Aragoneses Aguado (harpe) et Isabelle Blin-Lamboley (voix).

" Peindre, composer, écrire, me parcourir : là est l'aventure d'être en vie " Henri Michaux

Cette année, les ateliers arts plastiques ont travaillé sur la thématique du geste et de l'écriture.
Mouvement du corps, geste ample, rapide, saccadé, violent, minutieux, le geste induit un sentiment, une émotion, un caractère... le geste saisit la matière pour créer, le geste comme langage.

De la tache au light painting, venez découvrir les gratouilles et bidouilles et autres expérimentations !

Quand Cuba et l'Argentine se rencontrent, le sentiment et la pulsion rythmique fusionnent. Autour de la musique identitaire de Buenos Aires et du Río de la Plata, tangos, milongas et candombés s'enchainent dans un souffle piazzollien.
Emmanuel Roze, artiste plasticien, illustrera cet imaginaire en direct sur grand écran.

Avec l'atelier tango Fuga Cinco et l'atelier cubain.

Depuis le rayonnement mondial du Maus de Spiegelman en 1986, l'autobiographie en bande dessinée n'a eu de cesse de se décliner. Et ce, sous de multiples formes : narrations oniriques, reportages, journaux intimes, récits de voyage, autofictions... jusqu'à l'explosion récente des blogs. Étroitement liée à la notion d'auteur et d'écriture, elle a notamment permis une reconsidération adulte et littéraire du médium bande dessinée.

Largement plébiscités au sein de la production francophone actuelle, les récits autobiographiques parviennent-ils cependant à proposer de nouvelles directions et à se réinventer ? Évitent-ils, en outre, certains écueils anecdotiques, voire quelques travers stéréotypés ?

Qu'est-ce que cela veut dire "grandir" lorsque l'on a 11, 12, 13 ans ?? Quand on se sent flou, que l'on ne comprend pas tout, que l'on a le sentiment que les autres, "les grands", ne vous comprennent pas toujours ?
C'est se poser des questions ? Faire des expériences ? Passer les limites ?

Ce spectacle, à travers une sélection de morceaux collectés dans le répertoire de la chanson française, pose la question du passage de la fin de l'enfance à l'entrée dans la vie adulte, cela s'appelle… l'adolescence.

Avec les élèves de 5^e et 6^e CHAM , les élèves de la 603 et de la chorale du collège Ernest Renan.
Accompagnés de Pierre Lange (piano) , Eric Le Groux (guitare), Xavier Normand (contrebasse), Louis-Jules Porcher (batterie)

Au milieu des années soixante, après une formation artistique et philosophique, Mel Bochner – à l'instar de nombreux artistes dits « conceptuels » – entreprend une réflexion sur la nature de l’œuvre d’art et sur ses conditions d'existence et de réception, tout en refusant d'avoir recours aux moyens traditionnels, réflexion qui ménage une place importante au langage, voire à la linguistique, et dépouille de leurs privilèges le regard et la sensation. Une démarche rigoureuse, parfois aride, mais en phase avec son temps, qui questionne les systèmes verbaux et visuels à l'ère de la communication.

Les élèves percussionnistes et les steel-bands jeunes et ados de la Maison des Arts vous proposent un concert au répertoire varié, aux couleurs Caraïbe.

©Laure Del Pino

En exclusivité cette année, les enseignants plasticiens de la Maison des Arts vont vous dévoiler une autre facette de leur métier, celui de plasticien, entre dessin, bande dessinée, illustration, photographie, installation en volume, ils vous invitent à découvrir leurs recherches et leurs créations autour du geste et de l'écriture.

Les œuvres qui seront présentées témoigneront des convictions et des choix de chacun, de la variété des personnalités et des univers, de la complémentarité des directions et des écritures.

Venez découvrir la richesse et la diversité des sensibilités et des expressions.

Exposition de Emmanuel Billeaud, Laure Del Pino, Laureen Dupuis, Cécile Guieu, Sabine Moore et Gwenola Saillard-Calvez.