Comme tous les ans, les big bands de Cholet, de Carquefou et de Saint Herblain se retrouvent le temps d'une soirée pour partager la scène. Cette année, c'est Saint-Herblain qui a le plaisir d'accueillir cette rencontre toujours riche et variée sur le plan musical, chacun développant une esthétique et un son particuliers. Un moment d'échange et d'écoute des uns et des autres très formateur pour les soixante musiciens présents sur le plateau.
Ciné-concert avec François Ripoche.
Le film "Tabou", de Friedrich Wilhelm Murnau associé à Robert Flaherty, est l'un des derniers films muets d'Hollywood, sorti en 1931. Prévu au départ comme un documentaire, le film, de par sa photographie et son histoire extrêmement riche et prenante, est considéré comme un chef-d’œuvre cinématographique. « L’île de Bora-Bora, aux Îles Sous-le-Vent, est un paradis sur terre. Les habitants y vivent heureux et insouciants dans cette belle nature. Reri, une merveilleuse jeune fille et Matahi, un jeune pêcheur de perles, sont amoureux mais… ».
François Ripoche accompagne ce film en solo et en multi-instrumentiste (saxophone, batterie, machines...). À l'issue du spectacle, il propose une partie pédagogique pour expliquer ses choix : jouer en direct une bande son qui allie, sur un même plan, musique jouée, éléments de musique enregistrés (samples) et ambiance sonore ; œuvrer dans un esprit minimaliste et non illustratif qui laisse au film sa puissance propre, le silence a donc toute sa part ; laisser dans la partition une part à l’improvisation lors de la projection.
Satie et Stravinsky
Sophie Arsénian et Philippe Alaire vous proposent d'entendre "Parade" d'Erik Satie et "Le sacre du Printemps" d'Igor Stravinsky dans leur version première, pour piano à 4 mains. Leur exécution au piano en restitue toute l'audace créatrice. Rendue très "acrobatique" par la complexité des partitions, elle reconstitue également à elle seule une véritable chorégraphie...
Ce concert viendra clôturer le travail pédagogique et le spectacle produit par les élèves du département piano-voix autour de la musique d'Erik Satie.
L’univers surréaliste et «déjanté» d’Erik Satie.
Les élèves du département piano-voix présentent le résultat de leur travail autour de l’univers surréaliste et «déjanté» d’Erik Satie, dans un spectacle où humour, ironie, poésie, ainsi qu’un zeste de délire se mêlent avec bonheur.
Rencontre musicale et cinématographique.
RYTHMO !
Dans le cadre d’une coproduction entre le Lieu Unique et la Maison des Arts de Saint-Herblain, le projet [Rythmo!] a pour objet d'offrir une aventure artistique à des jeunes issus des quartiers Bellevue et Malakoff, en vue de restituer une performance commune sur scène.
Les jeunes de la Maison de quartier des Haubans à Malakoff bruitent le film d’animation "Goodbye Josette" en temps réel, et les musiciens de la 3ème CHAM du collège Ernest Renan jouent en direct une création musicale accompagnant le film.
Une belle rencontre humaine, musicale, bruitée et cinématographique !
MAN 180°
Le duo vient faire vibrer sur scène piano, sons électroniques, objets robotiques et captation/projection vidéo,pour un spectacle à l’univers intimiste et onirique. La représentation “180°”, plonge le spectateur dans une quête qui embrasserait Kenneth White, Jack London, le frémissement de l'aile d’un papillon et la terre entière.
Dos à dos, entouré de leurs objets sonores, le duo ne forme qu’un bloc. Tels des “hommes-orchestres” ils passent d'un objet sonore à un autre au gré des ambiances, manipulent instruments classiques, phonographies et automates variés. Le résultat est un portrait de détails abstraits, synthèse d’un regard sur une errance qu’ils vivent au gré de leurs pérégrinations depuis l’année 2008.
Une création soutenue par la Ville de Saint-Herblain.
Le flûtiste de jazz et compositeur Pascal Vandenbulcke propose deux créations pour l'ensemble de flûtes de la Maison des Arts : "Tambin" une pièce d'inspiration africaine où la flûte Peule (Tambin) invite les flûtes en métal et "Sièste Tropicale" d'inspiration sud-américaine avec des couleurs résolument jazz...
De Michel-Ange à Joseph Sebastian Bach, en passant par le Bernin, le Caravage et Monteverdi, retour sur la naissance au début du 17ème siècle du mouvement baroque.
Né en Italie, ce mouvement va embraser toute l'Europe et tous les arts, en "un monde où tous les contraires seraient harmonieusement possibles", pour reprendre les termes du musicologue Philippe Beaussant.
Un dialogue entre univers vidéo-graphique, sonore et musical.
Depuis plusieurs années, Ollivier Moreels mène un travail de recherche vidéo-graphique personnel sur la notion d'horizon, du sujet face à cette ligne qui définit sa stabilité mais aussi son échelle, sur les manières d'incarner, de la représenter. Dans le cadre de sa résidence à la Maison des Arts, il a interrogé et investit l'espace du bâtiment, ses espaces architecturaux. Il joue sur les notions de point de vue, du sol au toit, à travers aussi les jeux d'ombres et de lumières au gré de la journée. L'idée est de mettre en lien la rue de Saint-Nazaire où se trouve la Maison des Arts et la ville de Saint-Nazaire où habite l'artiste, soit le trajet qu'il a emprunté le temps de la résidence.
L'exposition s'articule autour de deux phases. Une première phase met en dialogue l'image et le son. Des photographies ont été prises le long de la route. Ces traces de passages sont imprimées sur du papier de plans d'architecte. Deux disques vinyles laissent entendre une ligne de voix de femmes, un rythme de batterie.
Dans la deuxième phase, en avril, un écran de projection spécialement créé pour le lieu, fermera la galerie d'un voile translucide. Cinq films réalisés par l'artiste y seront projetés en quadriphonie, l'écriture musicale a été confiée à Hervé Porcher. Cinq thématiques se sont dégagées de ces mois de travail en résidence.
Le Sol interroge les usagers du bâtiment sur la notion d'état et de point de vue au ras du sol, réalisé en collaboration avec les élèves de Cécile Guieu et Anne Clouet danseuse et chorégraphe.
La Distance... Des dizaines de femmes ont prêté leurs voix pour créer une ligne sonore de 67km, la distance séparant le domicile de l'artiste à la Maison des Arts.
Les Passages, espaces intermédiaires, passages obligés qu’empruntent les usagers.
Les Solarisations, le bâtiment devient le métronome d'un cadran solaire géant.
Horizons, une batterie jazz rythme des images prises sur les routes, pendant les trajets.
Les Waterframes, cadres de mer, faits du flux et du reflux des vagues en hiver.
Un projet terre-ible !
Cet orchestre de flûtes en céramique (terre) est constitué d'élèves plasticiens et d'élèves musiciens, propose de franchir les limites de chacune de ces pratiques. Il allie la construction d’un instrumentarium de flûtes d’argile avec Ludmilla Allais, artiste en résidence, et l’apprentissage de leur jeu en orchestre. L’argile présentant la particularité d’être modelable à merci, l'esthétique de ces instruments réalise une scénographie.
Cette représentation publique de pièces de musique écrites par les professeurs de flûtes, présente l’éventail de jeu possible avec ce type d’instruments : flûtes globulaires, tubulaires et harmoniques. Le jeu de certaines de ces flûtes étant très accessible, les non-musiciens n’ont aucun mal à les faire sonner et à participer à ce projet croisé, pluridisciplinaire et terre-ible !
Le hasard à l'œuvre
A travers leur usage conjoint des procédés de hasard, leur conception commune de l'interprétation, du silence et du bruit, de l'expérimentation, le chorégraphe Merce Cunningham et le compositeur John Cage ont révolutionné durablement les champs de la danse et de la musique moderne. Nous nous arrêterons sur certains de leurs projets communs au sein de la compagnie de danse de Merce Cunningham.